Le protestantisme, fondamentalement attaché à la liberté de conscience, porte en lui les germes de l’individualisme et de la division. Cette critique fréquente, il faut la recevoir tant il est vrai qu’on ne compte plus, depuis la Réforme, les courants exégétiques qui se sont disputés, les écoles théologiques qui se sont opposées et, au bout du compte, les Églises qui se sont séparées. Mais il faut aussi remarquer que le souci obstiné de l’unité et l’engagement sans faille pour la dynamique œcuménique, au sens le plus large, sont une constante de la culture protestante...
(l'article complet sera en ligne en avril 2009)
Gilles Pivot