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Séraphin , mosaïque de la voûte de la Cathédrale de Cefalù. |
Ses propos seraient-il mieux accueillis aujourd’hui ? Je ne sais pas. Trop de gens assimilent le mythe au mensonge, à l’illusion, à la sottise ; ils y voient les croyances absurdes et dépassées de primitifs superstitieux. Or le mythe est, au contraire, un genre littéraire subtil et raffiné où un récit souvent poétique exprime ce qui ne pourrait pas l’être autrement.
On tombe dans la mythologie quand on prend le mythe pour un récit historique ou un compte rendu scientifique. Il n’a pas pour but de raconter des faits ou de donner des connaissances. Il nous parle de nous, de notre existence, de ce qui à la fois la concerne et la dépasse. Affirmer que les récits de la création ou ceux de Noël sont des mythes n’enlève rien à leur valeur ; on indique ainsi qu’ils sont porteurs de significations et nullement d’informations.
Il ne faut pas supprimer le mythe, mais le démythologiser,
c’est-à-dire y chercher un message qui nous concerne aujourd’hui
et non le récit d’événements passés.
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Numéro 184 |
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