Au Courrier des Lecteurs

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Dans le N° 186

À la manière de…

Plusieurs lecteurs ont été troublés par une lettre parue dans le numéro de décembre 2004. Mme Christiane Lambert, estimant qu’un article de la rubrique « Vivre » (Jean-Paul Sauzède, « Trop plein dans les transmissions », n° 182, p. 11) pouvait ouvrir la porte à une visée trop permissive a écrit, « À la manière de » ce texte, quelques lignes volontairement caricaturales et de pure fiction, bien entendu.

Nous avons à ce sujet, par exemple, reçu le courrier suivant dont certains, probablement, partageront le point de vue :

[…] J’apprécie ce genre d’esprit en petit comité quand on se connaît bien, mais je doute de sa pertinence dans une revue, même s’il s’agit d’Évangile et Liberté. C’est prendre le risque de se faire mal comprendre, de choquer […] Disons que je n’ai pas bien compris l’humour ironique de Mme Lambert, ou plutôt que je ne l’ai pas apprécié. Vous voudrez bien m’en excuser.

Geneviève Reuss, Gif-sur-Yvette

Sentiment de malaise

Un abonné, fidèle de l’Église catholique romaine, a réagi très tardivement et par une lettre de quatre pages récemment adressée au directeur de la rédaction, à l’éditorial du numéro juin-juillet 2004 signé par Laurent Gagnebin et intitulé « Un sacré commerce ! ». En voici deux extraits significatifs :

[…] Je suis un lecteur relativement récent mais toujours attentif de votre revue et, même si je ne partage pas toujours toutes les idées qui y sont exprimées, elles m’aident à approfondir ma foi qui en a toujours bien besoin.

Mais à la lecture de votre […] éditorial, j’ai eu un réel sentiment de ma-laise, au point de me demander si votre plume (ou votre clavier) toujours alerte ne s’était pas un peu laissé égarer, dépassant le fond de votre pensée.

Comme vous je n’apprécie guère les marchands du temple, qu’ils soient profanes ou « sacrés », et toute une quincaillerie culturello-cultuello-religieuse.

Comme vous je me méfie d’une certaine « mariolâtrie » qui contribue à confondre la cause et l’effet.

Comme vous je m’insurge contre les déviations d’un culte des saints hypertrophié.

Mais je me demande si votre vertueuse indignation ne vous a pas aussi amené à jeter le bébé avec l’eau du bain. Il me semble en effet que, même si l’on ne « croit » pas (je mets volontairement le mot entre guillemets) à la Trinité, cette « notion » (idem) me semble suffisamment riche pour mériter autre chose qu’une exécution sommaire au moyen d’une formule, brillante certes mais qui sent un peu la pirouette polémique.

De même pour Marie dont l’humilité et la disponibilité peuvent sans doute dire quelque chose dans notre époque actuelle où le brillant de la surface camoufle trop souvent la vacuité du fond. Je vous accorde, certes, que ces qualités ne sont pas suffisamment mises en exergue. Mais pour rester sur le registre « idole » que vous avez employé, ne vaut-il pas encore mieux, à tout prendre, que les jeunes s’entichent de la « Madone », même dans son acception la plus ringarde, que de « Madonna » !

Laurent Tourres, Paris

Venue du catholicisme

Merci de m’avoir adressé gracieusement le n° Évangile et Liberté de décembre 2004.

Il en faut un peu plus pour voir ! Aussi je vous adresse ci-joint ma demande d’abonnement avec un chèque.

Venue du catholicisme (par baptême) j’ai, depuis plus d’un demi-siècle (!!), abandonné l’institution (trop dogmatique notamment en mariologie) mais toujours demandé au Seigneur de me garder dans la Foi et, si possible, dans l’Espérance... Ce qui a donné un peu de CIMADE, un peu de Secours Catholique et beaucoup de bricolage jusqu’à ce que, récemment, « tombée » dans Jacques Ellul, je retrouve un peu de cohérence.

À 79 ans passés et parce que la société est ce qu’elle est, je m’interroge, naturellement, sur le Vieillir et sur le Mourir. Remerciements et salutations amicales.

Ginette Guindre, Choisy le Roi

Le livre de John S. Spong

Le « Cahier » de John Shelby Spong (« Au-delà du théisme, vers de nouvelles images de Dieu », octobre 2004, n° 182) nous a valu un important courrier dont Évangile et Liberté s’est fait l’écho dans le n° 185 de Févier 2005. Cela dit, plusieurs lecteurs, désireux de se procurer cet ouvrage, nous ont demandé chez quel éditeur on pouvait le trouver. Hélas, il n’a jamais été publié et le chapitre ainsi paru dans nos colonnes est totalement inédit Rappelons que sa traduction est due à Maryvone Orliac qui a, d’ailleurs, traduit tout le livre en question et dont devrait paraître encore cette année, dans Évangile et Liberté, un autre chapitre consacré, lui, à la prière.

Communiqué
Concours littéraire

- 1 La Cause organise un concours qui récompensera les auteurs des meilleurs ouvrages sur le thème: Le roman historique ayant trait au protestantisme.

- 2 Les manuscrits doivent être des créations personnelles. Ils ne doivent pas avoir déjà fait l’objet d’édition préalable. Le jury tiendra compte du soin apporté à la présentation (corrections, pages numérotées, reliées).

- 3 Le jury délibérera et rendra son avis au début de l’année 2006. Ce jury se composera de diverses personnes protestantes, comprenant des membres de la Société d’Histoire du Protestantisme. Il se réunira sous la présidence de Frédérique Hébrard.

- 4 Les personnes souhaitant prendre part au concours doivent envoyer ce règlement signé, avec leur manuscrit en trois exemplaires, avant la date du 31 août 2005, à l’adresse suivante : « Concours 2005 », La Cause, 69 av. Ernest Jolly, 78955 Carrières-sous-Poissy, France. Après le concours, votre manuscrit pourra vous être restitué contre participation aux frais de poste.

- 5 Un prix de 1 500 euros sera attribué à l’auteur du meilleur ouvrage. Le jury se réserve le droit de créer d’autres prix en fonction du nombre et de la qualité des manuscrits reçus.

- 6 La Cause se réserve le droit de publier les ouvrages primés en garantissant à l’auteur 10% du prix h.t. sur la vente de chaque exemplaire.

(En partenariat avec le journal Réforme, Le Christianisme aujourd’hui, Évangile et Liberté, Presse régionale protestante)