Je ne crois pas en un Dieu cruel,
qui regarde froidement la souffrance de ses créatures.
Mon Dieu dit : « Venez à moi, vous qui êtes fatigués
et chargés, et je vous donnerai le repos. »
Je ne crois pas en un Dieu sourd,
qui ferme l’oreille aux supplications des hommes en prière.
Mon Dieu dit : « Demandez, et l’on vous donnera, cherchez
et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. »
Je ne crois pas en un Dieu orgueilleux,
tyran régnant sur des foules à genoux.
Mon Dieu dit : « Je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur
et le Maître. »
Je ne crois pas en un Dieu inaccessible,
retiré dans sa perfection.
Mon Dieu dit : « Quand une femme oublierait son nourrisson, moi
je ne t’oublierai pas.
Voici, je t’ai gravé sur les paumes de mes mains. »
Je ne crois pas en un Dieu comptable,
pesant sur une balance le poids toujours trop léger de nos pauvres
œuvres.
Mon Dieu dit : « Là où le péché a
abondé, la grâce a surabondé. »
Je ne crois pas à un Dieu justicier,
condamnant l’humanité jugée à l’enfer.
Mon Dieu dit : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as
donnés. »
Mon Dieu, je t’appelle : « Abba, Père »