
Numéro 220
Juin-Juillet 2008
( sommaire
)
Série : Les Pères de LÉglise
- 1. Césaire dArles
Quand les Pères de lÉglise
nous surprennent et nous questionnent... Jacques-Noël Pérès,
professeur de patristique à la faculté de théologie
protestante de Paris, partage pour nous ces trésors du patrimoine
chrétien.
6. Jean Chrysostome
Il ne faut pas simplement infliger une peine proportionnée
à la faute, mais il faut chercher à connaître
les dispositions de ceux qui lont commise, de crainte
quen voulant recoudre la fente, on agrandisse la déchirure
et quen voulant relever celui qui est tombé,
on aggrave sa chute [
] Cest pourquoi il faut beaucoup
de compréhension au pasteur, quil ait des yeux
partout pour discerner dans tous les cas létat
de lâme.
Jean Chrysostome (ca. 347-407)
Sur le sacerdoce II, 4
La pénitence
a, dans sa pratique, varié dans les premiers siècles du
christianisme. Il fut un temps où pécher après
le baptême a été regardé comme un reniement
du Christ Sauveur, lui qui nous a arrachés aux puissances du
mal. Aussi ne pouvait-on admettre quun seul repentir pour le chrétien
baptisé, ce qui a entre autres conduit souvent à reculer
le plus tard possible, parfois jusque sur le lit de mort, ladministration
du baptême. Cest sous linfluence des moines irlandais,
actifs sur le continent avec Colomban et ses disciples à partir
de la fin du vie s., que va se mettre en place une pénitence
tarifée, le pécheur devant se plier à telle ou
telle peine selon la gravité de sa faute, et prouver ainsi que
sa foi nest pas vaine et quil attend tout de la grâce...

(l'article complet sera en ligne en janvier 2009)
Jacques-Noël
Pérès
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