À propos de Pilate,
« le païen », tout au long de la Bible, certains
textes annoncent que Dieu fera appel aux « païens »
si son peuple nécoute pas ; son peuple nétant
peut-être pas à prendre au sens racial du terme, Israël
ou le peuple juif, mais toute personne mettant ou ne mettant pas en
pratique lenseignement Divin de lAncien Testament et du
Nouveau Testament : aimer Dieu et son prochain comme soi-même.
Il ny a plus de différenciation de religion comme lexplique
Paul : Il ny a plus ni juif, ni grec, etc. Limportant
étant lAmour.
« Il ny a plus ni juif, ni grec », (on peut rajouter
: ni protestant, ni catholique, etc.). Puis Paul dit : « Il
ny a ni homme, ni femme ». Cela rejoint mes réflexions
à propos de larticle sur les Cathares qui étaient
peut-être proches des gnostiques.
Ayant lu les derniers écrits gnostiques récemment
édités, je me suis rendue compte quil y avait
une autre traduction possible à propos de limage sur
la sexualité : nudité, chair, mariage, ne seraient pas
à prendre au sens terrestre. À propos de lhomme
et de la femme, les gnostiques parlent dun esprit mâle
ou femelle. De même, dans certains écrits apocryphes,
Marie ayant compris lenseignement de Jésus, serait devenue
« mâle » ayant un esprit « mâle »
tout en restant une femme. Marie et Jésus, par cet esprit «
mâle » ne feraient quun (ce qui ne veut pas dire
quils étaient mariés !). « Ne faire quun
» serait avant tout sur le plan spirituel, ce qui nempêche
pas de se marier de manière terrestre. (Cest pour cela
que dans larticle sur les Cathares, les relations entre les
personnes ne semblaient pas très claires).
On peut reprendre toute la Bible en commençant par la «
nudité » dAdam et Ève et en le traduisant
par « humilité ». La chair serait tout ce qui est
terrestre, « luvre » de Dieu étant
le corps humain inséparable de son âme, son esprit relié
au St Esprit par la foi. Luvre ne serait peut-être
pas les uvres caritatives telles quon les voit aujourdhui
(ce qui ne veut pas dire quil ne faut pas aider celui qui est
dans le besoin !). Charis en grec semblait vouloir dire « grâce
», synonyme damour.
En ré-étudiant la Bible de cette manière-là,
je me suis trouvée en contradiction avec les manières
habituelles dinterprétation. Cela peut expliquer pourquoi
il y aurait eu tant de querelles, voire de guerres après la
mort de Jésus (querelles des disciples et apôtres sur
linterprétation de ses paroles, puis guerres entre les
diverses religions). Doù les paroles de Jésus
: je ne suis pas venu amener la paix, mais le glaive !
Jai beaucoup lu décrits dits « païens
», et cela mapporte beaucoup dans mes lectures bibliques.
Cela méclaire sur beaucoup de textes bibliques, dautres
ayant pu être mal traduits parce que non compris.
Par les lectures de nos ancêtres (païens ou non), on
apprend à mieux se connaître. On a tous besoin les uns
des autres. Cest probablement cela lamour du prochain.
Il ny a plus païens ou non païens. Si on rejette systématiquement
tout écrit décidé comme étant «
non conforme » à une certaine doctrine, on se ferme à
beaucoup de choses.
Nicole Belet, 33 La Brède